samedi 14 avril 2012

L'obésité : mon histoire

Obésité :
L'obésité est l'état d'un individu ayant une masse corporelle largement supérieure à ce qui est souhaitable ou acceptable, généralement dû à une accumulation de masse adipeuse. L'obésité humaine a été reconnue comme une maladie en 1997 par l'OMS. Cette organisation définit « le surpoids et l'obésité comme une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé ». Sa prévention est un problème de santé publique dans les pays développés. Elle peut avoir des répercussions importantes sur la santé de l'individu.
Cette maladie multifactorielle est considérée aujourd'hui par métaphore comme une pandémie, bien qu'il ne s'agisse pas d'une maladie infectieuse.Maladie. Oui, voilà ce qu'est l'obésité, n'en déplaise aux bien-pensants qui pensent tout savoir et qui jugent les personnes obèses si durement.
On ne choisit pas de devenir obèse. On le devient. Et si, pour certains, l'obésité vient d'un problème de nourriture peu équilibré, une grande majorité des obèses le sont suite à des circonstances indépendantes de leur volonté : problème psychologique, agression, maladie....

J'ai commencé à grossir quand j'avais une dizaine d'année. Suite à une agression sexuelle. Sans pour autant manger plus qu'avant ou moins bien. Juste de façon psychologique. Car, si, c'est possible de manger normalement et de devenir obèse!
Ajouter à ça un environnement familial difficile (rien de grave, hein, mais ça n'aide pas).

A 18 ans, je pesais un peu plus de 140kg. Ma chance : être grande. Du coup, ça ne se voyait pas trop. Mais je voyais bien que j'étais de plus en plus essoufflée, je ne supportais plus ma propre image et j'avais du mal à trouver des vêtements à ma taille.

A l'époque, j'ai donc consulté un nutritionniste à La clinique du poids, à Paris. Pendant un mois, j'ai dû noter tout ce que je mangeais et les heures.
Puis ma nutritionniste a fait le bilan : Je sautais le petit déjeuner car je n'avais pas faim, prenait un copieux déjeuner et un jour sur deux, je sautais le repas du soir.
Niveau calories, j'étais en dessous de ce que je devais avaler quotidiennement.

Étonnée, j'ai demandé comment il était possible, alors que je ne mangeais pas assez, de grossir sans réussir à maigrir. Tout simplement parce que le corps, qui s'habitue à ce rythme anarchique, a peur de manquer et pour éviter une famine potentielle, se mets à stocker tout ce que je mange au lieu de l'utiliser directement. D'où une fatigue rapide au moindre effort.

J'ai repris l'habitude de faire 3 repas par jour. Et rien qu'en faisant cela, j'ai perdu plus de 20kg.
A 21 ans, mon poids s'est stabilisé à 118/120 Kg, sans vouloir aller plus bas.

Entre temps, j'ai rencontré mon futur mari, j'ai déménagé, changée de région, et laissée de coté ce problème de poids.
Puis j'ai eu mes enfants.
Une hypothyroïdie s'est greffée là-dessus, compliquant encore mon problème de poids

Petit à petit, ce problème a ressurgit. Plus dur encore, car malgré plusieurs régimes (avec ou sans nutritionniste, dunkan, WW, hyper calorique, hyperproteiné...) rien ne bougeait.

Lors de ma dernière grossesse, pendant mon hospitalisation, j'ai eu le temps de réfléchir. De me rendre compte que ce problème jouait sur tous les aspects de ma vie : problèmes de dos, difficulté à faire des longues balades, essoufflements à la limite de la crise d'asthme, complexes et problèmes dans ma vie intime.

En janvier 2011, j'ai décidé que, STOP! J'ai 30 ans, l'âge de prendre des grandes décisions et de me donner les moyens d'y parvenir.
J'ai donc consulté mon médecin traitant, lui demandant de m'orienter vers un nutritionniste qui travaillerait de concert avec un psy, car je pressentais déjà que mon poids avait un énorme côté psy.
Quel ne fut pas mon étonnement lorsqu'il me dit d'aller voir un chirurgien spécialisé dans le chirurgie bariatrique! A l'époque, je n'envisageais pas une seconde une opération, n'y avait même jamais pensé.
Mais il m'expliqua que rien ne m'obligeait à être opérée, mais en passant par ce protocole, je pourrais avoir un suivi médical de mon obésité avec plusieurs médecins qui seraient en concertation permanente. Psy, nutritionniste, endocrinologue, tous travailleraient main dans la main sur mon cas.
Exactement ce que je recherchais.

J'ai donc pris rendez-vous à la clinique de l'Anjou, en février, avec le Dr Topart

1 commentaire:

  1. Arffff... Même si je me doutais fortement des grosses lignes de ton histoire, je reste perplexe en te lisant. Et je te comprends ....

    Je te souhaite bonne chance et tous pleins de succès dans tes démarches. Je vais suivre ton parcours de près. Peut être qu'un jour je serai aussi motivée que toi pour entamer le même parcours....

    Bon courage à toi !

    RépondreSupprimer